Les avocats de Boussayene Knani & Associés contribuent fréquemment à des publications dans plusieurs revues juridiques spécialisées en Droit des affaires.
De plus, les membres du cabinet animent régulièrement des séminaires de formation sur des sujets d’actualité en Droit des affaires et en Arbitrage, destinés notamment aux avocats, aux entreprises et aux cadres de direction.
12 OCTOBRE 2022
La cybercriminalité désigne « tout comportement illégal ou contraire à l’éthique ou non autorisé, qui concerne un traitement automatique de données et/ou de transmissions de données ». En général, les actes de cybercriminalité rentrent dans deux grandes catégories :
• Les actes qui ont pour cible les ordinateurs : ceci à travers des programmes malveillants pour endommager les appareils ou les empêcher de fonctionner ou même pour supprimer, voler ou falsifier des données.
• Les actes qui utilisent des ordinateurs pour commettre d’autres crimes ceci par la diffusion illégale d’information ou d’image par le biais d’ordinateurs ou de réseaux. C’est ainsi que le Décret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication (ci-après Décret-loi 2022) vient de voir le jour pour lutter contre toutes les pratiques de nature cybernétique. En vertu du Décret-loi 2022, plusieurs cyber-attaques sont, désormais, considérées comme des crimes punissables. Composé de cinq chapitres contenant 38 articles, ce Décret-loi vise à fixer les dispositions ayant pour objectif la prévention des infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication et leur répression, ainsi que celles relatives à la collecte des preuves électroniques y afférentes et à soutenir l’effort international dans le domaine, et ce, dans le cadre des accords internationaux, régionaux et bilatéraux ratifiés par la République tunisienne.
Le Décret-loi 2022 se présente comme un moyen de prévention contre toute infraction se rattachant aux systèmes d’information et de communication notamment l’atteinte aux données personnelles, aux droits d’auteur, à l’accès inégal au système d’information 2 , à la diffusion de données falsifiées et à la diffamation.